Fédération Française de Cardiologie

Fondée en 1964 par deux cardiologues chercheurs et cliniciens, les professeurs Jean Lenègre et Pierre Soulié, la FFC lutte depuis plus de 50 ans contre les maladies cardiovasculaires, seconde cause de mortalité en France avec environ 150 000 décès par an.

« Chaque jour en France, plus de 400 personnes décèdent d’une maladie cardiovasculaire.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes ainsi que chez les hommes de plus de 65 ans.

Elles restent encore trop souvent sous-estimées. La connaissance et la prise en compte des facteurs de risque sont les moyens de lutte les plus efficaces. C’est pourquoi la Fédération Française de Cardiologie fait de l’information et de la prévention ses meilleures armes pour faire reculer les maladies cardiovasculaires... »

Professeur Alain Furber, Président de la Fédération Française de Cardiologie

Le suivi des patients avec insuffisance cardiaque nécessite un suivi régulier de l’évolution des biomarqueurs sanguins qui repose sur des prélèvements sanguins répétés et douloureux et des dosages en laboratoire qui prennent plusieurs heures. Il est donc nécessaire de développer des tests non-invasifs, sensibles, peu coûteux et rapides.

Les études préliminaires ont montré que le biomarqueurs NT-proBNP est détectable dans l’air expiré du patient insuffisant cardiaque. L’objectif du projet est de concevoir des biocapteurs intégrables à des masques faciaux capables de détecter dans l’air expiré les biomarqueurs cardiaques et donc de donner des indications précises sur l’état de santé des patients par le simple fait de respirer dans un masque facial pendant quelques minutes.

Ce concept innovant et non-invasif remplacera les prélèvements sanguins douloureux et constituera la première solution pour envisager une prise en charge à domicile dans une stratégie de diagnostic préventif des complications graves des pathologies cardiovasculaires relevant d’une hospitalisation.

Une connaissance plus fine des spécificités du risque cardio-vasculaire féminin, notamment hormonaux, nutritionnels et reproductifs, offrira à terme la perspective d’engager des actions marquantes de prévention, de permettre un diagnostic plus précoce et de guider les prises en charge thérapeutiques.

Fait plus préoccupant, ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes, pour lesquelles les facteurs de risques cardio-vasculaires (tels que l’obésité et le diabète) et les modes de vie actuels (stress, activité physique insuffisante, alimentation peu équilibrée, tabac et alcool) laissent présager une augmentation de l’incidence de ces maladies dans les prochaines années.